Electroménager, vêtements... Le cri d'alarme de l'Agence de l'environnement sur notre consommation d'objets du quotidien
L'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie s'est intéressée au cycle de vie des équipements de la maison et l'habillement, qui va de l'extraction des matières premières à leur fin de vie, en passant par la fabrication, le transport, la distribution et l'utilisation.
Réfrigérateur, lampe, téléphone, vêtements... Les équipements de la maison et l'habillement représentent une part élevée des émissions de gaz à effet de serre, alerte l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe), dans une étude publiée mercredi 26 septembre. L'Ademe pousse un cri d'alarme et appelle à consommer moins et mieux.
Il ressort de l'étude que "l'ensemble des équipements, meubles et électroménagers présents dans la maison pèse en moyenne 2,5 tonnes". Pour fabriquer ces 2,5 tonnes d'équipements, "il a fallu mobiliser 45 tonnes de matières premières" et "le CO2 émis pendant tout le cycle de fabrication est de 6 tonnes de CO2", soit l'équivalent de 6 allers-retours Paris-New York, souligne l'Ademe.
"Ne pas se suréquiper"
Les ménages possèdent en moyenne 99 équipements électriques et électroniques – gros électroménager, lampes, télévision, téléphone portable, petit électroménager, outils – quand ils pensent en avoir 34, selon l'Ademe, qui s'appuie sur une étude Ipsos.
Pour limiter l'impact environnemental de ces objets, à la fois en termes de ressources de matières premières et d'émission de CO2, l'Ademe recommande de ne pas se sur-équiper, d'acheter des biens plus durables, d'éviter les équipements surdimensionnés – par exemple un écran de télévision trop grand – de ne pas renouveler trop souvent ces objets et d'augmenter leur durée de vie en respectant le manuel d'utilisation, en les faisant réparer, en les donnant ou en les revendant.
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