Seule une poignée de multinationales est responsable des déchets en plastique qui polluent la planète
Une coalition d'ONG environnementales a identifié les marques les plus représentées parmi les déchets ramassés pendant la Journée mondiale du nettoyage de notre planète, en septembre.
Coca-Cola, Nestlé ou encore Pepsico sont montrés du doigt. Des dizaines de milliers de déchets en plastique polluant la planète sont générés par une poignée de multinationales, selon un rapport (en anglais) publié mercredi 23 octobre par la coalition d'ONG Break Free from Plastics. Des volontaires de cette coalition, composée de 1 475 organisations écologistes, dont Greenpeace, ont collecté près d'un demi-million de déchets plastiques, lors d'une Journée mondiale du nettoyage de notre planète, organisée dans 51 pays en septembre.
Pour la deuxième année consécutive, Coca-Cola s'est classé au premier rang des pollueurs avec 11 732 déchets en plastique identifiés, collectés dans 37 pays, sur quatre continents. Parmi les principaux producteurs de déchets collectés figurent Nestlé (4 846), Pepsico (3 362), Unilever (3 328) Procter & Gamble (1 160), Philip Morris (2 239), Mars ou encore Colgate-Palmolive, selon ce rapport.
Les ONG dénoncent de "fausses solutions"
De nombreux pays asiatiques déversent leurs déchets dans les océans, mais "les véritables responsables du gros de la pollution plastique en Asie sont les multinationales, dont les sièges se trouvent en Europe et aux Etats-Unis", souligne le rapport. Selon Break Free from Plastics toutefois, les marques "s'acharnent à promouvoir de fausses solutions pour répondre au problème".
La promotion du recyclage est leur manière de faire porter la responsabilité aux consommateurs, ajoute le rapport. À peine 9% de la totalité des matières plastiques produites depuis les années 50 ont été recyclées, est-il précisé. "Les entreprises continuent de tirer profit de l'abondante production de plastique à usage unique, tandis que partout dans le monde les collectivités sont obligées d'en supporter le fardeau", regrette Break Free from Plastics, qualifiant cette situation d'"inacceptable".
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