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Vidéo Quelques conseils si on veut réduire sa consommation de viande

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Benjamin Allès, épidémiologiste de la nutrition chargé de recherche à l'INRAE donne quatre conseils si on veut réduire sa consommation de viande.
VIDEO. Les conseils si on veut réduire sa consommation de viande Benjamin Allès, épidémiologiste de la nutrition chargé de recherche à l'INRAE donne quatre conseils si on veut réduire sa consommation de viande. (Brut.)
Article rédigé par Brut.
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Benjamin Allès, épidémiologiste de la nutrition chargé de recherche à l'INRAE donne quatre conseils si on veut réduire sa consommation de viande.

Si on veut réduire la consommation

Réduire sa consommation de viande ne comporte pas de risques particuliers pour la santé mais il faut être vigilant sur son équilibre nutritionnel. "Concernant la consommation de viande rouge, il n'y a pas de recommandation minimum, il y a juste une recommandation maximum qui est de 500 grammes par semaine", développe Benjamin Allès. Concernant la charcuterie, il est recommandé de ne pas en consommer plus de 150 grammes par semaine.

Se tourner vers le régime pesco-végétarien

Ce régime consiste à exclure la viande tout en conservant une consommation de poisson et de produits de la mer. "C'est un régime qui pourrait être bénéfique sur le plan de la santé, en tout cas c'est ce que rapportent un certain nombre d'études, notamment épidémiologiques, qui ont vu des effets protecteurs de ce régime sur certaines maladies, comme par exemple les maladies cardio-vasculaires", explique Benjamin Allès. Certains poissons sont gras et il est conseillé d'en consommer deux fois par semaine maximum.

Quand on est végétarien

"Quand on est végétarien ou végétarienne, on consomme encore certains produits animaux comme les œufs, qui sont très riches en protéines mais aussi les produits laitiers, le lait, le fromage, qui vont aussi apporter évidemment beaucoup de protéines", explique Benjamin Allès. En revanche, il est important de varier les sources de protéines. "Pour remplacer la viande dans certains plats, on peut tout à fait faire des associations entre légumes secs et céréales", précise l'épidémiologiste de la nutrition. Concernant les alternatives à la viande comme les galettes à base de soja, il est nécessaire de se référer au nutri-score. Pour les apports en fer, ces alternatives sont parfois moins facile à assimiler par l'organisme qu'une viande rouge classique. Cela est bon à savoir, notamment pour les femmes en âge de procréer.

Quand on est végétalien ou vegan

Dans ce régime alimentaire, tous les produits issus des animaux y compris les œufs et les produits laitiers sont exclus. "Le premier point de vigilance nutritionnelle, c'est celui concernant la vitamine B12", explique Benjamin Allès. Cette vitamine est notamment importante pour le système nerveux et elle peut être palliée par la prise de compléments alimentaires. Il y aussi le zinc qui est important, difficilement trouvable dans les produits végétaux. Là aussi, le recours à des compléments alimentaires est conseillé.

Qui dit plus de produits laitiers dit moins de calcium. Ce dernier est trouvable dans les végétaux mais sera moins fixé dans les os. "Car on aura moins de vitamine D aussi avec un régime vegan. Là encore c'est un point de vigilance et on manque de recul scientifique à long terme sur l'adoption de ces régimes et notamment sur la santé osseuse", ajoute Benjamin Allès.

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