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Affaire Naomi Musenga : les urgentistes favorables à une réécoute aléatoire des appels reçus par le Samu

La jeune femme est morte après avoir appelé le Samu, où une opératrice ne l’avait pas prise au sérieux. Patrick Pelloux, médecin urgentiste et président de l’association des médecins urgentistes de France a fait part à franceinfo de l'idée de "réécouter" aléatoirement des appels passés au Samu pour en évaluer "la qualité".

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Patrick Pelloux, président de l'AMUF. (MAXPPP)

La ministre de la Santé Agnès Buzyn reçoit lundi 14 mai les représentants professionnels et syndicaux des médecins urgentistes, pour évoquer les conditions de la mort de Naomi Musenga à Strasbourg, en décembre dernier, et améliorer le fonctionnement du Samu. Patrick Pelloux, médecin urgentiste et président de l’association des médecins urgentistes de France a fait part à franceinfo de l'idée de "réécouter" aléatoirement des appels passés au Samu pour en évaluer "la qualité".

Écouter un appel sur 100 

Parmi les propositions avancées par les médecins urgentistes qui vont être soumises à la ministre de la Santé lundi, il y a donc celle de "surveiller le nombre et les appels en prélevant tous les 100 ou 200 appels un appel qui sera réécouté (...) pour savoir si on a une assurance-qualité". Une initiative qui ne serait pas mise en place, selon Patrick Pelloux, pour "punir" ou "surveiller" les personnels. Patrick Pelloux a également estimé que la réorganisation des appels d'urgence en un numéro unique était "sans doute" une bonne idée. "Nous sommes à 30 millions d'appels au Samu, à 20 millions d'appels aux sapeurs-pompiers. C'est un traitement de grand système. Il faut le moderniser rapidement", a plaidé le médecin.  

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