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Bronchiolite : Santé publique France craint une pression sur les services de pédiatrie

L'autoritĂ© a alertĂ© vendredi concernant une "augmentation des indicateurs Ă©pidĂ©miologiques" et "une hausse des hospitalisations". 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Temps de lecture : 2min
Un nourrisson hospitalisé pour bronchiolite, à Bry-sur-Marne (Val-de-Marne), le 8 décembre 2021. (ALINE MORCILLO / HANS LUCAS / AFP)

L'hÎpital à nouveau sous pression ? L'épidémie de bronchiolite a commencé cette année, comme l'an dernier, de maniÚre précoce. S'il est impossible pour le moment de prévoir son évolution, "il faut s'attendre à un impact sur les services de pédiatrie", a prévenu vendredi 14 octobre Santé publique France. 

>> EpidĂ©mie de bronchiolite : "On ne peut pas ouvrir des lits en plus", car "il n’y a pas assez de personnel soignant", s'alarme un pĂ©diatre

Une épidémie de cette maladie respiratoire, qui touche les bébés et peut parfois les conduire à l'hÎpital, est en cours dans quatre régions françaises (Hauts-de-France, Ile-de-France, Occitanie, Nouvelle-Aquitaine) et apparaßt à l'horizon dans dix autres (Auvergne-RhÎne-Alpes, Bourgogne-Franche-Comté, Bretagne, Centre-Val de Loire, Grand-Est, Guadeloupe, Guyane, Martinique, Pays de la Loire et Provence-Alpes-CÎte d'Azur), ont précisé mercredi les autorités sanitaires.

Manque de personnel Ă  l'hĂŽpital

"Ce qu'on voit actuellement est clairement une augmentation des indicateurs épidémiologiques, une hausse des hospitalisations", a alerté Sophie Vaux, de Santé publique France. Pour la suite, "on va rester trÚs prudents en raison de la circulation du Covid-19 et de la compétition potentielle" des deux virus, a-t-elle ajouté.

Sur le terrain, les soignants tiennent un discours semblable, dans un contexte persistant de manque de personnel. "Je ne dirais pas qu'on est en train de craquer pour l'instant, mais on sent que ça commence à grimper", a témoigné auprÚs de l'AFP Noëlla Manquin, infirmiÚre puéricultrice à l'hÎpital parisien Robert-Debré. "On a des enfants qui arrivent et qui sont [dans un état] beaucoup plus grave qu'il y a une semaine : on va les garder beaucoup plus longtemps aux urgences", a-t-elle détaillé. "Ils sont de plus en plus petits, aussi : ça va de quelques jours à deux ou trois mois."

En temps normal, l'Ă©pidĂ©mie de bronchiolite suit le mĂȘme schĂ©ma saisonnier d'une annĂ©e sur l'autre. Elle dĂ©marre entre fin octobre et mi-novembre, atteint un pic en dĂ©cembre, se termine fin janvier voire fin fĂ©vrier. Mais cette temporalitĂ© a Ă©tĂ© affectĂ©e depuis le Covid-19, dans de nombreux pays.

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