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Covid-19, grippe et bronchiolite : l'ARS Ile-de-France lance un "appel solennel" aux soignants libéraux et au secteur privé

Les épidémies de bronchiolite, de Covid-19 "et surtout la grippe, particulièrement forte", se conjuguent "au manque de personnel dans les hôpitaux franciliens", s'inquiète la directrice de l'ARS.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Les urgences d'un hôpital à Paris, le 23 septembre 2022. (MAGALI COHEN / HANS LUCAS / AFP)

"Soulager les hôpitaux" en Ile-de-France. La directrice générale de l'agence régionale de santé (ARS) de la région, Amélie Verdier, a appelé "solennellement" à la mobilisation les professionnels de santé libéraux et des cliniques privées, vendredi 23 décembre, pour faire face à la triple épidémie qui frappe le pays.

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La bronchiolite, le Covid-19 "et surtout la grippe, particulièrement forte", se conjuguent "au manque de personnel dans les hôpitaux franciliens", a expliqué Amélie Verdier. Les appels au 15 "explosent depuis une dizaine de jours", les passages aux urgences sont "supérieurs de 20 à 30%" à la normale, et le volume de lits-brancards (pour les personnes en attente d'hospitalisation) est "très élevé".

"Il faut vraiment qu'on soit tous solidaires"

La patronne de l'ARS s'est défendue de "stigmatiser telle ou telle catégorie", et a d'ailleurs salué les efforts fournis par des établissements privés pour maintenir des "points de soins non programmés" alors qu'ils avaient prévu de les fermer temporairement. "Mais il faut vraiment qu'on soit tous (médecine de ville, cliniques, hôpitaux publics) solidaires", a-t-elle souligné, exprimant le "besoin" que médecins, infirmiers et pharmaciens libéraux assurent aussi leur "rôle de conseil" dans "cette situation critique".

Traditionnellement plus faible en cette période en raison notamment des prises de congés, la capacité d'accueil des hôpitaux est inférieure "entre 5 et 8%" à celui de l'année dernière, selon Amélie Verdier. Les établissements de santé, qui ont "souhaité que les soignants puissent prendre des congés bien mérités", ont été "incités à déprogrammer tout ce qui pouvait l'être", a ajouté la patronne de l'ARS IDF.

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