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Marseille : 12 gardes à vue après une rixe à coups de battes de baseball dans les urgences de l’hôpital Nord

Une dizaine de personnes sont entrées vendredi avec des armes, à l'intérieur des urgences de l'hôpital Nord de Marseille. Le syndicat FO dénonce "une expédition punitive".

Article rédigé par franceinfo - Avec France Bleu Provence
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
L'entrée de l'hôpital Nord de Marseille, le 11 juin 2015. (VALLAURI NICOLAS / MAXPPP)

Douze personnes ont été placées en garde à vue, après une bagarre à coups de battes de baseball dans les urgences de l’hôpital Nord à Marseille, indique lundi 12 août France Bleu Provence, confirmant une information de La Provence.

Vendredi 9 août, une dizaine de personnes sont entrées, armées, dans les urgences, à la recherche d’un patient pris en charge quelques heures plus tôt au sein de l’établissement. "Les urgences ont été envahies par un très grand nombre d’individus, armés de barres de fer, de marteaux, d’outils [de chantier], de bâtons", explique à France Bleu Provence Mireille Tchiknavorian, déléguée du syndicat Force ouvrière (FO). "Ils cherchaient quelqu’un, c’est une expédition punitive", assure-t-elle. Le patient recherché par les individus aurait été impliqué dans une rixe qui avait éclaté un peu plus tôt dans un débit de boissons du 14e arrondissement de Marseille.

Rondes policières à l'intérieur de l'hôpital

"Il y a eu énormément de comités d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) extraordinaires pour des agressions ou des tentatives d’agressions. Mais là, je n’avais jamais vu une chose pareille. C’est un cran au-dessus", affirme la syndicaliste qui travaille dans cet hôpital depuis "des années". Le personnel de santé a mis rapidement en sécurité les patients présents. Deux infirmières d’accueil et d’orientation choquées sont en arrêt de travail, selon FO qui demande un "filtrage" à l’entrée de l’établissement, ainsi que des effectifs policiers permanents.

Depuis cette violente intrusion, des surveillants effectuent des rondes à l’extérieur mais aussi à l’intérieur de l’établissement. L’entrée réservée aux pompiers est gardée par deux hommes équipés de gilets pare-balles.

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