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Mort au CHU de Reims : "Nous souhaitons que les familles portent plainte pour que les choses changent"

Christophe Prudhomme, porte-parole de l’Association des Médecins Urgentistes de France, estime sur franceinfo que le fils d'Yvette Mendel doit porter plainte après la mort de sa mère dans un couloir des urgences du CHU de Reims en mars 2018, après une prise en charge jugée non conforme par une expertise. 

Article rédigé par franceinfo - Édité par Thomas Pontillon
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Le service des urgences du CHR de Reims.  (CHRISTIAN LANTENOIS / MAXPPP)

Après la mort d'une crise cardiaque d'Yvette Mendel à 73 ans dans un couloir des urgences du CHU de Reims en mars 2018, Christophe Prudhomme, porte-parole de l’Association des Médecins Urgentistes de France (AMUF), demande au fils de la patiente "de porter plainte". Sur franceinfo, vendredi 5 octobre, il a rappellé qu'une expertise médicale, demandée par le tribunal administratif de Châlons-en-Champagne, affirme qu'Yvette Mendel "n'a bénéficié d'aucun accueil infirmier, d'aucune prise de constantes, d'aucune évaluation de son état". 

"C'est une question de moyens" 

"Nous souhaitons que les familles portent plainte pour que les choses changent et que le gouvernement nous entende." Le porte-parole de l’Association des Médecins Urgentistes de France, estime que "Ce sont des situations que nous dénonçons depuis des années et on nous explique que ce n'est pas une question de moyens, mais des problèmes d'organisation. Mais non, c'est une question de moyens." 

Christophe Prudhomme a expliqué que "le gouvernement ferme les hôpitaux de proximité, l'essentiel des urgences arrivent dans des hôpitaux qui sont surchargés, on manque de personnel."

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