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Vidéo À Lyon, un hôpital qui soigne les règles trop abondantes

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Vomissements, malaises, maux de tête, perte de moral… À Lyon, l’hôpital de la Croix-Rousse s’occupent des femmes qui souffrent de règles hémorragiques. En France, il s'agit de la seule unité réservée aux femmes qui ont des règles abondantes.
VIDEO. À Lyon, un hôpital qui soigne les règles trop abondantes Vomissements, malaises, maux de tête, perte de moral… À Lyon, l’hôpital de la Croix-Rousse s’occupent des femmes qui souffrent de règles hémorragiques. En France, il s'agit de la seule unité réservée aux femmes qui ont des règles abondantes. (brut)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

Vomissements, malaises, maux de tête, perte de moral… À Lyon, l’hôpital de la Croix-Rousse s’occupent des femmes qui souffrent de règles hémorragiques. En France, il s'agit de la seule unité réservée aux femmes qui ont des règles abondantes.

Quand j’ai mes règles, c'est des règles très abondantes et surtout, je suis pliée en quatre dans mon lit, je ne peux plus rien faire. Vomissements, malaises… Je peux aller jusqu’à deux fois par jour à l’infirmerie au lycée.” Pour certaines jeunes femmes, cette structure représente le dernier espoir de soulager les douleurs engendrées par leurs menstruations. Brut a passé une journée à l’hôpital de la Croix-Rousse.

On a l’impression de ne plus contrôler notre corps

Pour Giulia Gouy, gynécologue, les règles hémorragiques ne sont pas “une fatalité” et peuvent même se soigner. Pour évaluer les patientes, l’hôpital utilise le “score de Higham”. “Il va permettre d’avoir un ordre d’idée et nous, on va essayer de quantifier de façon plus précise et de voir l’impact sur la qualité de vie. Si, à chaque fois que vous avez vos règles, vous êtes fatiguée, vous êtes anémiée, que vous ne pouvez pas faire ce que vous voulez parce que vous devez changer de protection toutes les heures, c’est compliqué oui…” 

À l’hôpital de la Croix-Rousse, le personnel accompagne et aide les patientes à trouver une pilule adaptée à leurs besoins. Annah, 15 ans, explique la difficulté pour trouver un établissement qui s’occupe des règles abondantes. “J’ai une amie à moi qui galère à trouver un rendez-vous dans le centre, parce que c’est un bon centre. Il faudrait qu’il y en ait plus, en France, et même dans le monde”.

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