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Hôpitaux : 250 millions d'euros pour attirer les jeunes médecins

La ministre de la Santé, Marisol Touraine, a présenté lundi un plan pour inciter les jeunes médecins à travailler dans le public. Un plan de 250 millions d'euros sur cinq ans qui sera en partie financé par un moindre recours à l'intérim.
Article rédigé par Bruno Rougier
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Marisol Touraine souhaite répondre "au défi démographique" : 30% des praticiens devant partir à la retraite d'ici 2020 © MaxPPP)

Aujourd'hui, l'hôpital public est confronté à un double problème : d'ici 2020, près d'un tiers des praticiens hospitaliers partiront à la retraite, et les jeunes médecins, la relève, préfèrent le privé qui est mieux rémunéré. Le plan de Marisol Touraine s'articule donc autour de 12 engagements pour rendre l'hôpital public attractif pour les jeunes diplômés et pour améliorer les conditions de travail. 

Cela passe tout d'abord par les rémunérations. Il n'est pas question de hausses de salaires, mais de primes qui pourraient représenter plusieurs mois d'activité si un jeune médecin accepte de travailler dans un hôpital manquant de médecins ou de spécialistes. S'il accepte de s'engager pour une durée cinq ans, il bénéficiera d'un bonus de deux ans d'ancienneté supplémentaire, ce qui lui permettra de gravir les échelons plus vite.

Les gardes mieux payées

Les couvertures maladies et maternité seront par ailleurs améliorées en début de carrière. Les primes seront également réévaluées si un médecin accepte de travailler sur plusieurs sites et les gardes seront mieux payées pour les jeunes médecins qui pourront mettre leurs enfants dans les crèches hospitalières, aujourd'hui réservées au personnel paramédical.

Les étudiants en médecine accueillent ce plan avec scepticisme, mais la plupart des syndicats professionnels applaudissent.

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