Le gouvernement russe a admis pour la 1re fois le 30 août que la mortalité avait bondi de 50,7% à Moscou en juillet...
... et de 8,6% dans toute la Russie comparativement à la même période de 2009, ce qui porte à 14.474 le nombre de décès en plus dans le pays et à 4.824 en plus à Moscou.
En cause, la canicule. Ces chiffres pourraient s'alourdir car ils ne prennent pas en compte le mois d'août, quand la sécheresse a provoqué des incendies de forêts et de tourbières
Les fumées nocives de ces feux avaient alors envahi la capitale russe pendant des jours, si bien que la mortalité y a été multipliée par deux ou trois, a précisé le département de la Santé de Moscou, qui n'a toutefois jamais apporté de précisions chiffrées supplémentaires, les chiffres étant ceux de l'agence fédérale des statistiques Rostat. Les données démographiques sur l'ensemble de la période de chaleur exceptionnelle ne seront pas disponibles avant la fin du mois de septembre, a affirmé le ministère russe de la Santé.
"La hausse de la mortalité en juillet 2010 pourrait témoigner de l'absence de mesures adéquates dans le système de protection santé (russe) pour répondre à ces conditions extrêmes", a admis le ministère.
En plus de la capitale russe, 14 régions de l'ouest et du centre de la Russie ont connu une hausse de la mortalité en juillet: +20,2% dans la région de Nijni-Novgorod, +18,4% dans celle de Vladimir et +17,3% dans les régions de Moscou et Toula.
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