Cet article date de plus de huit ans.

Vidéo Pour Marisol Touraine, "les médecins sont parfois un peu frileux"

Publié Mis à jour
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

Les praticiens réclament toujours le retrait du projet de loi santé, qui prévoit notamment la généralisation du tiers payant.

Les médecins apprécieront. La ministre de la Santé, Marisol Touraine, a jugé, mardi 6 octobre, que les praticiens étaient "parfois un peu frileux" concernant les mesures contenues dans le projet de loi santé, visant à la "modernisation de notre système de santé". Un texte qui doit être voté au Sénat mardi. 

Des chiffres de grévistes contestés

Interrogée sur France Inter sur le mouvement de grève des médecins, qui dénoncent notamment la généralisation du tiers payant, la ministre a observé que l'on était "dans la dernière phase d'une campagne" pour les élections professionnelles. "Je ne méconnais pas le mécontentement" des praticiens, a-t-elle reconnu, mais "il n'est pas utile d'annoncer des chiffres de grévistes qui ne correspondent pas à la réalité".

Une façon de répondre aux affirmations du syndicat MG France, principal syndicat de médecins généralistes, qui annonce qu'un cabinet sur deux est fermé en Ile-de-France. "Nous avons réquisitionné quelques dizaines de médecins" seulement (sur quelque 120 000), a-t-elle fait valoir.

Les médecins étaient "aussi opposés" à la carte vitale

"Je sais que les médecins sont inquiets, parfois très mécontents du tiers payant" dont la généralisation est prévue par le projet de loi santé à partir de 2017, a-t-elle assuré. "Mais nous mettons tout en place pour que toutes les garanties leur soient apportées", a-t-elle martelé.

Les médecins étaient "aussi opposés" à la carte vitale au moment de sa mise en place, a poursuivi la ministre. "Je voudrais qu'on juge sur pièces une fois que le système (de tiers payant généralisé) sera en place, a ajouté Marisol Touraine. Je fais le pari que quand le système fonctionnera, il sera adopté."

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.