Choléra : plus de 1.600 morts au Yémen
L'épidémie de choléra, qui sévit au Yémen depuis le 27 avril, a fait plus de 300.000 cas, tuant plus de 1.600 personnes dans ce pays en guerre, a annoncé lundi le Comité international de la Croix-Rouge (CICR). "L'épidémie de choléra au Yémen continue de progresser de façon incontrôlée", a ajouté l'ONG dans un tweet.
#Yemen's cholera epidemic continues to spiral out of control. Today, over 300,000 people are suspected to be ill. More than 1,600 have died. pic.twitter.com/YFiaNyujlk
— ICRC (@ICRC) 10 juillet 2017
L'effondrement des infrastructures médicales et sanitaires au Yémen, ravagé par plus de deux ans de guerre entre les forces progouvernementales soutenues par une coalition arabe conduite par l'Arabie saoudite, et les rebelles chiites Houthis soutenus par l'Iran, a favorisé fin avril l'apparition du choléra dans le pays pour la deuxième fois en moins d'un an. L'épidémie fait environ 7.000 nouveaux cas chaque jour, a précisé dans un tweet le directeur régional du CICR pour le Proche et Moyen-Orient, Robert Mardini.
Des mesures d'hygiène draconiennes et la fourniture d'une eau sûre demeurent les meilleurs moyens de stopper plus ou moins rapidement la progression d'une épidémie. "La transmission du choléra est étroitement liée à un accès inapproprié à l'eau potable et à des installations d’assainissement" souligne l'Organisation mondiale de la santé sur son site. Les bidonvilles périurbains ou les camps de réfugiés ou de personnes déplacées, où les besoins minimums en eau potable et en assainissement ne sont pas assurés, sont des "zones à risque typiques".
Avec AFP
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