1er-Mai : "Ce n'est pas l'alpha et l'oméga de la mobilisation syndicale", lance le secrétaire général de la CFDT
Une nouvelle fois pour ce 1er-Mai, la CFDT et son secrétaire général Laurent Berger ne défileront pas dans la rue pour célébrer la fête du Travail, à cause de la crise sanitaire.
Les manifestations du 1er-Mai font leur retour ce samedi, après avoir été interdites l'an dernier en raison du confinement. La CGT, FO, la FSU et Solidaires appellent à défiler dans la rue, mais pas la CFDT qui a décidé d'organiser une manifestation virtuelle en raison de la crise sanitaire."Ce n'est pas non plus l'alpha et l'oméga de la mobilisation syndicale", estime Laurent Berger, le secrétaire général de la CFDT, sur franceinfo ce samedi. "Cette fête internationale du travail et des travailleurs, elle est extrêmement importante. C'est une fête internationale. Ce n'est pas simplement le moment où on expose nos revendications, c'est un moment où on expose nos revendications, on expose notre solidarité internationale. On ne le dit pas assez. Le 1er-Mai, c'est partout aujourd'hui dans le monde, mais ce n'est pas non plus l'alpha et l'oméga de la mobilisation syndicale."
Le 1er-Mai, soit on fait des manifestations de rue traditionnellement, soit des rassemblements en salle
Laurent Bergersecrétaire général de la CFDT
Sauf que la crise sanitaire empêche les rassemblements en lieux clos. "Vu les conditions sanitaires, on a fait le choix plutôt de le faire de façon virtuelle encore cette année, comme on l'avait fait l'an passé", se justifie le syndicaliste, qui refuse de se comparer ou de critiquer l'action des autres syndicats. Ni le 1er-Mai, ni le reste de l'année, Laurent Berger ne "critique le choix des autres. J'assume le mien. Celui d'un 1er-Mai virtuel où on va débattre. Puis, ici ou là, des militants vont se retrouver de façon très limitée à quelques-uns parce qu'on fait attention. Je crois que le risque sanitaire est toujours réel, donc, il faut faire gaffe."
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