Confinement : un risque accru de violences intrafamiliales
Les interventions à domicile des autorités ont augmenté de 48% depuis le 16 mars et le début du confinement, selon le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, auditionné jeudi 16 avril au Sénat. Une lutte contre les violences au sein des foyers qui mobilisent forces de l’ordre et professionnels de santé.
Depuis quelques jours, ils sillonnent le territoire de manière intensive. Des gendarmes vont à la rencontre des commerçants pour les sensibiliser aux violences intrafamiliales. L’objectif du jour est de faire d'une pharmacie de La Chapelle-de-Guinchay (Saône-et-Loire) un lieu d’alerte pour les victimes. Pour le pharmacien, il s’agit d’observer les comportements inhabituels avant d’alerter les autorités. En vase clos depuis quatre semaines, certaines familles vivent dans une situation explosive.
Les violences intrafamiliales en hausse de 30%
Résultat : en Saône-et-Loire, les interventions des gendarmes ont doublé, 116 ce mois-ci contre 58 l’an dernier sur la même période. Un phénomène qui touche autant les villes que les villages. Jean-François Guéritaine, maire de La Chapelle-de-Guinchay, n’a pas attendu le confinement pour agir, en mettant en place des logements de secours pour les victimes de violences. D’après les associations, la période du confinement est très sensible, avec une augmentation de 30% des violences intrafamiliales.
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