Confinement : seize personnes verbalisées après une nouvelle fête clandestine dans une maison à Joinville-Le-Pont
La semaine dernière, une soirée avait déjà réuni 300 personnes dans ce pavillon.
"Fin du match, il faut arrêter maintenant", a appelé lundi 23 novembre sur franceinfo le maire Les républicains de Joinville-Le-Pont (Val-de-Marne) Olivier Dosne, alors que seize personnes ont été verbalisées dans la soirée de dimanche lors d'une nouvelle soirée clandestine dans un pavillon de sa ville, a appris franceinfo de sources policières. Il s'agit de la même maison dans laquelle des policiers étaient déjà intervenus le week-end précèdent pour mettre fin à une soirée clandestine, qui avait réuni 300 personnes en plein confinement. Le maire de Joinville-Le-Pont avait alors porté plainte.
Une adresse qui tourne sur les réseaux sociaux
La maison "perquisitionnée la semaine précédente" était "ouverte", a déploré Olivier Dosne. "Il suffisait de pousser la porte et de rentrer. Moi, je suis incapable de vous dire si c'est le propriétaire qui a organisé une nouvelle soirée ou si le lieu était squatté par une bande de profiteurs venus d'un autre département", a développé le maire de la ville. Selon lui, l'adresse de cette maison circule sur les réseaux sociaux. Malgré des "rondes quotidiennes de la police municipale", ces jeunes filles "sont venues de Drancy (Seine-Saint-Denis). Elles sont arrivées par leurs propres moyens. En sortant, elles ont repris leur véhicule particulier."
En la fermant et en remettant les clés au commissariat hier soir, le propriétaire, déjà mis en examen, "sait où s'adresser pour récupérer son bien", a ajouté Olivier Dosne. Le maire appelle les seize jeunes filles à se faire dépister, car aucune d'elles ne portait de masque. La semaine précédente, au moins l'un des fêtards a été testé positif au coronavirus.
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