Un eurodéputé du RN réfute toute menace de mort ou violation du confinement lors d'une soirée bruyante
Jérôme Rivière a porté plainte pour "dénonciation calomnieuse" contre deux voisins. Ces derniers accusent un invité de l'élu RN d'avoir proféré des menaces de mort.
Jérôme Rivière riposte. L'eurodéputé du Rassemblement national a porté plainte pour "dénonciation calomnieuse" après des articles de presse évoquant une soirée bruyante à son domicile pendant le confinement. L'élu estime que personne n'a proféré de menaces de mort au "dîner de travail" organisé à son domicile le 13 décembre, qui, selon lui, ne violait pas le confinement alors en vigueur.
Jérôme Rivière, visé par une enquête du parquet de Paris pour tapage nocturne, injures publiques et menaces de mort, attribuées à l'un des convives de cette soirée à son domicile parisien, a déposé cette plainte lundi 11 janvier contre deux voisins de l'immeuble, selon une copie de la plainte obtenue par l'AFP. Ces voisins avaient protesté auprès de lui contre le bruit, sans succès.
"Ils vont te raser la tête"
Des insultes avaient alors fusé depuis le domicile de Jérôme Rivière à l'encontre des voisins mécontents, ont relaté ces derniers à Mediapart, qui a révélé cette affaire avec Le Point. Après le passage de la police, appelée par un voisin, la situation s'est envenimée et des menaces ont été proférées par au moins un invité, filmé par un adolescent, selon une vidéo diffusée sur le site de Mediapart. "C'est pour les chasseurs de têtes. Ils vont te couper les cheveux. Ils vont te raser la tête", affirme ce convive. Il aurait également ajouté, selon l'adolescent : "Je vais te couper la tête." Cette version est confirmée par un voisin.
Les invités à la fenêtre "n'ont à aucun moment tenu des propos qui pourraient s'apparenter à des menaces de mort", a assuré de son côté l'élu RN. "Il y a une claire volonté de politiser l'affaire et de nuire", selon l'élu. Jérôme Rivière admet avoir invité trois personnes à cette soirée qui était d'après lui un "dîner de travail", à l'issue duquel il a "écouté de la musique", alors qu'un confinement était en vigueur.
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