Coronavirus : faire accepter le fonds de relance franco-allemand aux autres pays européens sera "difficile", prévient Le Maire
Les négociations doivent avoir lieu lors du Conseil européen de juin, a précisé le ministre.
Le gouvernement se prépare à négocier serré. Bruno Le Maire a indiqué, mardi 19 mai, qu'il s'attendait à des discussions difficiles avec certains pays pour parvenir à un accord sur un fonds de relance européen, au lendemain de la présentation d'une proposition franco-allemande.
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L'accord franco-allemand est "un accord décisif mais il restera à emporter la conviction d'autres Etats membres, en particulier de quatre Etats : l'Autriche, le Danemark, la Suède et les Pays-Bas", a déclaré le ministre de l'Economie lors d'une audition à l'Assemblée nationale.
"Ce sera une partie difficile, il ne faut pas se le cacher", a-t-il ajouté. Les négociations doivent avoir lieu lors du Conseil européen de juin, a précisé le ministre.
Paris veut utiliser ce plan pour "rénover l'hôpital"
Le couple franco-allemand a proposé lundi un plan de relance de 500 milliards d'euros afin d'aider l'Union européenne à surmonter la crise historique engendrée par la pandémie de coronavirus, via un mécanisme inédit de mutualisation de la dette européenne.
La France pourra recourir à ce plan pour "rénover l'hôpital" et soutenir les secteurs frappés par la crise, avait indiqué Bruno Le Maire, qui considère cet accord franco-allemand comme "historique".
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