Coronavirus : l'ancienne ministre de la Santé Agnès Buzyn a "hâte de pouvoir parler devant la commission d'enquête parlementaire"
"Nous avons découvert au fur et à mesure la gravité" de l'épidémie de Covid-19, a expliqué la candidate à la mairie de Paris, jeudi 28 mai.
"J'ai ma conscience pour moi, je sais ce que j'ai fait, et je dirais que j'ai hâte de pouvoir parler devant la commission d'enquête parlementaire", déclare ce jeudi 28 mai l'ancienne ministre de la Santé Agnès Buzyn sur France Inter, à propos de la gestion de l'épidémie de coronavirus et des plaintes visant le gouvernement.
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Le "pressentiement" d'un "tsunami"
Elle dit réserver "ses propos à la représentation nationale", mais prévient : "Vous verrez à quel point nous avons pris au sérieux les risques potentiels". "Nous avons découvert au fur et à mesure la gravité" de l'épidémie, rappelle Agnès Buzyn, qui dit avoir eu le "pressentiment" que l'épidémie serait un "tsunami".
Je ne savais pas quand ça allait arriver, je ne savais pas l'ampleur ni la gravité.
Agnès Buzyn, ancienne ministre de la Santé, candidate LREM à la mairie de Parissur France Inter
Elle estime que "le gouvernement qui a pris les meilleures décisions sur la base des connaissances qu'il avait au fur et à mesure". Jusqu'à une semaine avant les élections municipales, "tous les experts sur les plateaux disaient que ça allait être une grippette.", souligne-t-elle. "L'OMS a annoncé la pandémie mondiale le 11 mars", rappelle-t-elle.
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