Coronavirus : le secteur de l’immobilier en crise
Avec le confinement, le marché immobilier s’est arrêté du jour au lendemain. Mi-mars, 100 000 transactions étaient engagées, le gouvernement tente de débloquer la situation.
Les vitrines ne manquent pas d'annonces, mais de clients. L'immobilier est un secteur désormais à l'arrêt. Dans une agence parisienne, aucune vente n'a été effectuée depuis un mois. Brice Cardi, le président du réseau l'Adresse explique : “Aujourd'hui, clairement, le marché est en pause, à l'arrêt.” Il est impossible aussi de faire aboutir les ventes déjà en cours. Il n'y a pas de rendez-vous possibles chez le notaire, donc plus de signatures définitives. La situation est compliquée.
3 000 agences pourraient disparaître
“S'il n'y a pas de signature, il n'y a pas d'honoraires, s'il n'y a pas d'honoraires, il n'y a pas de chiffre d'affaires”, poursuit-il. Près de 100 000 projets de ventes sont en attente selon la Fédération Nationale de l'Immobilier (FNAIM). Il y a urgence, sinon 3 000 agences pourraient disparaître avec 20 000 emplois à la clé. Jean-Marc Torrollion, le président de la FNAIM argumente : “je me bats pour que l'on signe les actes parce qu'il y a 400 millions d'euros d'honoraires qui pourraient irriguer nos entreprises.” Du côté des notaires, moins d'un office sur deux est équipé de visioconférence.
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