Coronavirus : PSA va mobiliser une centaine de salariés volontaires pour aider Air Liquide à produire des respirateurs
La moitié d'entre eux ira travailler directement dans l'usine d'Antony, l'autre moitié restera sur le site automobile de Poissy pour lancer un tout nouvel atelier.
PSA va mobiliser une centaine de salariés volontaires pour aider Air Liquide à produire des respirateurs, a expliqué à franceinfo Yann Vincent, le directeur industriel du groupe automobile, mardi 31 mars. "On les aide à augmenter la capacité de production" détaille le patron, "on veut très clairement aider notre pays". Les respirateurs sont indispensables pour les malades les plus graves du coronavirus Covid-19.
Un premier groupe d'une cinquantaine de volontaires va être recruté parmi les salariés du centre de recherche et de développement de Vélizy (Yvelines), afin d'aller travailler dans l'entreprise Air Liquide à Antony (Hauts-de-Seine) "dans une logique géographique". Un deuxième groupe de volontaires sera recruté parmi les effectifs de Poissy pour travailler sur place. "Nous sommes en train d'installer un atelier dans notre usine de Poissy pour y produire le bloc mécanique de ces respirateurs", précise Yann Vincent. Cet atelier devrait être opérationnel en début de semaine prochaine.
La production d'automobiles toujours à l'arrêt
"Tous nos salariés vont travailler en condition de sécurité renforcée, on a un protocole de sécurité extrêmement strict." Cette collaboration est le résultat d'une question que s'est posée PSA, comme d'autres entreprises : "Qu'est-ce qu'on peut faire pour aider notre pays ?", raconte le directeur industriel du groupe automobile. "Il y a une dizaine de jours on s'est dit : 'on ne connaît rien aux respirateurs (…) on va s'adresser à quelqu'un qui en fait déjà plutôt que de chercher à en développer un par nous-mêmes.'" L'Etat a fédéré les bonnes volontés et "on a réussi à avancer", se félicite Yann Vincent.
La relance de la production d'automobiles n'est en revanche pas d'actualité, à en croire le directeur industriel de PSA. "On a zéro date définie, par contre il y a un jour où nous allons redémarrer (…) On s'organise dans chaque usine pour, le jour où ça viendra, être en capacité de redémarrer".
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