Covid-19 : 20 départements placés sous surveillance renforcée, annonce Jean Castex
20 départements ont été placés sous surveillance renforcée en raison d'une incidence élevée et des variants en forte progression, a annoncé le Premier ministre Jean Castex lors de sa conférence de presse, jeudi 25 février.
Jeudi 25 février, lors d'une conférence de presse, le Premier ministre Jean Castex n'a pas annoncé de nouveau confinement localisé. En revanche, 20 départements font l'objet d'une surveillance renforcée. Ils se situent en Île-de-France, dans les Hauts-de-France et en Provence-Alpes-Côte-d'Azur. Sont aussi concernés le Rhône, la Drôme, la Moselle, la Meurthe-et-Moselle et l'Eure-et-Loir, qui présentent des taux d'incidence alarmants.
Jean Castex a par ailleurs demandé aux préfets des départements concernés d'engager des concertations avec les élus afin d'envisager des mesures de freinage proches de celles mises en place à Nice (Alpes-Maritimes) et Dunkerque (Nord). Si la situation se dégrade encore, des mesures renforcées seront prises, mais seulement à compter du 6 mars. Côté vaccination, les personnes âgées entre 65 ans et 74 ans pourront se faire vacciner dès début avril.
Le gouvernement attend avant de se prononcer
Malgré les chiffres inquiétants, le gouvernement souhaite donc se laisser quelques jours de réflexion. Comme le rapporte le journaliste Jean-Baptiste Marteau, en direct de l'avenue de Ségur, ce choix s'explique notamment par le coût élevé du confinement pour l'économie, même s'il est limité au week-end. De plus, "l'acceptabilité par la population de nouvelles restrictions" est crainte par le gouvernement. "Olivier Véran a évoqué la santé mentale des Français", ajoute Jean-Baptiste Marteau. Enfin, le gouvernement souhaite attendre les effets de la vaccination avant de prendre de nouvelles décisions.
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