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Covid-19 : comment s'organise la prise de décision au sommet de l’État dans les pays voisins ?

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Covid-19 : comment s'organise la prise de décision au sommet de l’État dans les pays voisins ?
Covid-19 : comment s'organise la prise de décision au sommet de l’État dans les pays voisins ? Covid-19 : comment s'organise la prise de décision au sommet de l’État dans les pays voisins ? (franceinfo)
Article rédigé par franceinfo - M. Boisseau, E. Lagarde
France Télévisions

Alors qu’Emmanuel Macron est régulièrement mis en cause pour des prises de décision très centralisées dans la crise du Covid-19, comment ce processus se déroule-t-il dans les pays voisins de la France ? Décryptage de Matthieu Boisseau au Royaume-Uni et d’Emmanuelle Lagarde en Allemagne.

La gestion très centralisée de l’exécutif, notamment par rapport à la crise sanitaire, fait souvent grincer des dents les oppositions en France. Au Royaume-Uni, "le processus de décision est un peu particulier. Chaque nation constitutive, Angleterre, Écosse, pays de Galles ou Irlande du Nord est libre de mener la politique sanitaire de son choix, même pour les confinements", précise Matthieu Boisseau, correspondant de France Télévisions à Londres. Depuis plusieurs mois, le Premier ministre Boris Johnson est très accompagné dans cette gestion. "Il est entouré par de nombreux conseillers, un ministre de la Santé très présent dans les médias, un ministre de la Vaccination, une cellule spéciale pour le vaccin, un chef des questions médicales et un conseil scientifique."

Une recherche de consensus

En Allemagne, "impossible pour la chancelière de décider seule. Angela Merkel doit composer avec les puissants patrons des régions, les Lander. Ces réunions se font au moins une fois par mois et à chaque fois, le consensus est recherché", détaille Emmanuelle Lagarde, en direct de Berlin. Mais les récents événements, à savoir l’annonce du confinement pour Pâques, puis la volte-face et les excuses de la chancelière ont mis le feu aux poudres. "Certains voudraient renforcer le pouvoir central, mais il faudrait une majorité au Parlement. Les députés se sont plaints ces derniers mois d'un manque d’association", conclut la journaliste.

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