Covid-19 : comment s’organisent les hôpitaux face aux nouveaux variants ?
Les nouveaux variants progressent toujours en France, vendredi 12 février. Dans les hôpitaux, les soignants s’organisent pour prendre en charge les patients.
Au centre hospitalier André Mignot à Versailles (Yvelines), le premier patient atteint par le variant anglais, âge de 61 ans, est arrivé au début du mois de février. Le service de réanimation est en alerte : selon certaines études, ce variant entraînerait une plus forte mortalité. Le malade, intubé, est dans un état sérieux mais stable. "On a eu des patients plus graves, on a eu des patients moins graves, il est dans la moyenne, explique le Dr. Fabrice Bruneel, du service de réanimation. Donc la virulence plus importante annoncée a priori pour un patient n’est pas confirmée, mais on ne peut pas conclure sur un patient."
Menace sur le personnel
Si la plus grande dangerosité du virus n’est pas encore certaine, sa plus grande contagiosité ne fait aucun doute : le variant britannique du Covid-19 est au moins deux fois plus contagieux. L’équipe soignante a ainsi reçu des consignes précises. "Quand on enlève nos blouses, il faut faire attention à ne pas toucher nos vêtements qui sont en-dessous, ou ne pas toucher notre peau", détaille Florence Voisin, infirmière. Il ne reste qu’une seule chambre disponible sur la moitié des 20 lits dédiés au Covid. Le Dr. Fabrice Bruneel se dit "inquiet" de cette "augmentation fulgurante", qui pourrait peser à terme sur les équipes.
Lancez la conversation
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour commenter.