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Covid-19 : début de vacances de février "calme", moins de mouvements qu'à Noël, selon le ministre des Transports

Sur "LCI", Jean-Baptiste Djebbari a annoncé que la police a déjà refusé 700 personnes à l'embarquement pour défaut de motif impérieux, et 600 pour défaut de test PCR.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Des passagers devant une entrée de l'aéroport d'Orly (Val-de-Marne), le 7 février 2021. (MAGALI COHEN / HANS LUCAS)

Les vacances de février, qui font craindre une circulation accrue du coronavirus, devraient finalement donner lieu à "moins de mouvements de population" que celles de Noël. Constat réalisé sur LCI, dimanche 7 février, par le ministre délégué aux Transports. En 2020, "si on regarde les transports c'est un bon indicateur du mouvement des populations, on a fait à peu près 85% d'un été normal et 70% d'un Noël normal en termes de trafic", a affirmé Jean-Baptiste Djebbari. 

"On sait très bien qu'on fera encore 30% de moins pour les vacances de février" qui ont débuté samedi pour la zone A, "comparé à Noël, en nombre de passagers", selon lui.

Lors de ces vacances d'hiver, "trois trains sur quatre" vont circuler et ils devraient être "en moyenne pleins à 60%", a-t-il précisé. "Ce sont des vacances qui commencent de façon assez calme, ce qui traduit aussi le fait que les Français vont plutôt en famille, plutôt pas très loin (...) on retrouve les destinations habituelles, côté atlantique, sud-est de la France".

Environ 700 personnes "refusées à l'embarquement"

En conséquence, "on a beaucoup moins de mouvements de population, donc on peut aussi s'attendre à moins de brassages, a estimé le ministre. Les Français aujourd'hui ont pleinement conscience et pratiquent les restrictions sociales, sont extrêmement vigilants vis-à-vis de leurs aînés".

Jean-Baptiste Djebbari a aussi dénombré "plus de 153.000 contrôles" aux frontières effectués "en une semaine". Pour partir à l'étranger ou en venir, le gouvernement impose un test PCR négatif et en plus une attestation de "motif impérieux" pour les pays hors UE.

Et le trafic aérien "déjà divisé par cinq avant ces mesures, a encore été divisé par deux, ce qui fait que ces mesures sont très efficaces", a-t-il dit. Quant au trafic vers l'outremer, "il a diminué de 70%" et faute de pouvoir attester d'un "motif impérieux" pour s'y rendre, "quelque 700 personnes" ont été "refusées à l'embarquement".

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