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Covid-19 : la Haute autorité de santé donne son feu vert pour l'utilisation des tests salivaires, mais uniquement en cas de symptômes

Les tests salivaires consistent à rechercher en laboratoire la présence du matériel génétique du coronavirus, à partir d'un prélèvement de salive. 

Article rédigé par franceinfo
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Des échantillons de prélèvements naso-pharyngés ou salivaires sont analysés pour détecter la présence du coronavirus chez les personnes testées, le 5 mai 2020, au CHU de Toulouse.  (FR?D?RIC SCHEIBER / HANS LUCAS / AFP)

Les tests salivaires pourront être utilisés pour détecter les infections au Covid-19, mais uniquement chez les personnes présentant des symptômes, selon un avis de la Haute autorité de Santé (HAS), rendu vendredi 18 septembre. La HAS ne recommande pas ces tests sur les personnes sans symptôme, chez qui "on raterait plus de 75%" des infections du fait de performances insuffisantes, a indiqué la professeure Dominique Le Guludec, présidente du Collège de la Haute autorité de santé (HAS), lors d'une conférence de presse en ligne.

"On conseille de réserver (les tests salivaires) en priorité à ceux pour qui le test dans le nez est difficile", a ajouté la Pr Le Guludec. Parmi elles, les enfants qui ont une rhinite et vont au cabinet du médecin, les personnes très âgées ou celles qui ont des troubles psychiques.

Le test salivaire nécessite de "cracher dans un tube" : il "peut être fait en médecine générale, on peut le faire chez soi, il suffit comme pour un test urinaire de l'apporter au laboratoire", selon la Pr Le Guludec. Un geste plus facile, plus rapide et moins inconfortable que le prélèvement de référence par écouvillon dans les narines, le test PCR.

Des études lancées dès cet été

Le ministre de la Santé, Olivier Véran, avait annoncé jeudi après-midi que la HAS rendrait "de façon imminente" un avis sur les tests salivaires, avant un éventuel déploiement de cette alternative au prélèvement dans les narines. "Nous attendons désormais de façon imminente l'avis de la Haute autorité de santé pour déterminer quels publics" pourraient être concernés "et dans quelles conditions ces tests salivaires pourraient être réalisés", avait-il déclaré lors d'une conférence de presse sur la situation épidémique en France. 

Des études avaient été lancées cet été, notamment l'étude Covisal en Guyane, pour vérifier si l'on retrouve le virus en quantité suffisante dans la salive pour que ce type de tests soient fiables. 

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