Covid-19 : "Les écoles, c'est ce qu'il faut fermer en dernier", recommande la présidente de la Haute autorité de santé
La stratégie du gouvernement reste de dépister dans les écoles, les collèges, les lycées, avec un objectif de 300 000 tests antigéniques à réaliser par semaine.
"Les écoles, c'est ce qu'il faut fermer en dernier", dans l'hypothèse d'un troisième confinement, recommande lundi 25 janvier sur France Inter Dominique Le Guludec, présidente du collège de la Haute autorité de santé. "Les enfants sont préservés, ils ne vont pas dans les hôpitaux", justifie la professeure de biophysique et médecine nucléaire.
La stratégie du gouvernement reste de dépister dans les écoles, les collèges, les lycées, avec un objectif de 300 000 tests antigéniques à réaliser par semaine. Avec pourquoi pas des tests PCR salivaires d'ici 15 jours, explique Dominique Le Guludec : "Faire cracher un enfant dans un tube, c'est moins agressif et cela peut aider", dit la présidente de la HAS, en rappelant que la France a été la première "à autoriser les tests salivaires" à la fin du mois de novembre.
"On est en train de monter en charge" concernant la vaccination
Interrogée sur la lenteur de la stratégie vaccinale en France, qui a franchi le cap du million de vaccinés, Dominique Le Guludec a défendu le rythme mis en place par le gouvernement. "On est en train de monter en charge, je suis sûre qu'on va vacciner le double au mois de février. C'est une campagne inédite, c'est extrêmement difficile. On est limités par le nombre de doses [...] Je comprends l'impatience et l'inquiétude, ce n'est pas une pénurie;"
La Haute autorité de santé a recommandé une injection de la seconde dose du vaccin sous 6 semaines. "C'est une décision délicate, mais le consensus qui a été trouvé, l'intérêt de faire bénéficier de la vaccination l'emportait plus sur une baisse de l'effet du vaccin. C'est entre 21 et 42 jours, mieux vaut choisir 42 pour vacciner plus. Dans la troisième semaine, on est déjà à une efficacité de 90%" après la première dose, souligne Dominique Le Guludec.
Sur la létalité supposée plus forte du variant anglais, telle qu'avancée par Boris Johnson, le premier ministre britannique : "Il est un peu tôt pour le savoir. Tout cela est multifactoriel", rassure la présidente de la HAS.
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