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Covid-19 : les tests antigéniques, plus rapides que les PCR, bientôt disponibles dans la moitié des pharmacies

Ces tests rapides seront disponibles dans plus de 50% des officines d'ici à la fin de la semaine d'après l'Union de syndicats de pharmaciens d'officine. En revanche, il sera difficile de trouver un médecin généraliste qui réalise ce type de tests.

Article rédigé par Anne-Laure Dagnet - Edité par Pauline Pennanec'h
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Une équipe de l'APHP réalise des tests antigéniques sur le personnel de l'Ehpad Korian de Longpont-sur-Orge (Essonne), le 15 octobre 2020. (HÉLÈNE CHEVALLIER / RADIO FRANCE)

Près de 80% des pharmaciens ont commandé des tests antigéniques, la moitié d'entre eux les ont déjà reçus et ils sont près de 10% à déjà pratiquer les tests rapides dans leur pharmacie. D'après l'Union des syndicats de pharmaciens d'officine (USPO), 40% des pharmaciens vont se mettre aux tests antigéniques d'ici à la fin de la semaine et les autres devraient suivre.

Les tests antigéniques rapides ne nécessitent pas d'ordonnance, et peuvent aussi être pratiqués par les médecins généralistes et les infirmiers libéraux. Le principe reste le même que pour les tests PCR : un écouvillon dans le nez permet de détecter la présence du coronavirus. "Une fois que vous avez pris rendez-vous en pharmacie, il vous sera certainement demandé de remplir un document avec toutes les coordonnées pour pouvoir identifier la personne qui fait le test", explique Gilles Bonnefond, président de l'USPO. Le pharmacien sera équipé d'une surblouse, de la charlotte, du masque, de la visière et des gants. Après le prélèvement, "en 15 minutes, vous savez si vous êtes négatif ou positif."

Les médecins généralistes dubitatifs

L'enthousiasme est nettement moins débordant du côté des médecins généralistes qui manquent de surblouses, de masques et de temps pour pratiquer ces tests antigéniques. "Il y a un premier problème, celui du lieu d'examen du patient qui, des fois, n'est pas totalement adapté à un examen qui doit être non-contaminant, regrette Jérôme Marty, médecin généraliste et président de l'un de leur représentant, le président du syndicat UFML. Et puis le deuxième problème est celui de bénéficier de tous les moyens de protection. Cela veut dire qu'il faut s'habiller pour faire ce test, se déshabiller si un autre patient vient pour autre chose et puis se rhabiller quand un nouveau patient vient pour cela."

On voit que sur le plan du temps passé pour cet examen, cela va considérablement impacter le travail des médecins dans leurs consultations habituelles.

Jérôme Marty, président du syndicat UFML

à franceinfo

Le représentant des médecins généralistes réclame le retour des centres Covid, des lieux dédiés et équipés où les médecins pourraient se relayer pour faire les tests antigéniques.

Les tests antigéniques pour dépister le Covid-19 bientôt disponibles en pharmacie. Reportage d'Anne-laure Dagnet.

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