Covid-19 : près de la moitié des hommes détenus dans une prison de la Loire testés positifs
Une partie des activités de groupe de la prison de Roanne a été supprimée. Les syndicats de surveillants pénitentiaires avaient réclamé la "mise sous cloche" des prisons françaises contre le variant Omicron en décembre 2021.
Alors qu'une partie des restrictions sanitaires est levée en France, l'épidémie de Covid-19 continue sa progression dans certaines prisons. Sur 471 hommes détenus dans le centre de détention de Roanne (Loire), 195 ont été testés positifs au Covid-19 mardi 1er février, d'après des sources syndicales et l'administration pénitentiaire.
Ce centre de détention est de loin le plus touché en Auvergne Rhône-Alpes. Certains cas ont peut-être échappé à ce décompte réalisé lors d'une opération de dépistage menée par l'Agence régionale de santé, car "plusieurs dizaines [de détenus] ont refusé d'être testés", a indiqué à l'AFP la direction régionale de l'administration pénitentiaire.
Face à cette situation, certaines activités de groupe ont été supprimées, d'autres réduites, mais les promenades dans la cour intérieure ont été maintenues. Le syndicat Ufap-Unsa estime que cette situation résulte du "choix de l'administration pénitentiaire de maintenir coûte que coûte les activités et les permissions de sortie des détenus". En décembre 2021, les syndicats de surveillants pénitentiaires avaient réclamé la "mise sous cloche" des prisons françaises par crainte d'un déferlement du variant Omicron.
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