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Décision du Conseil d’État sur les lieux de culte : "À moins de dix personnes, c’est un peu une question de bon sens", estime l'archevêque de Rouen

Pour Monseigneur Lebrun, invité de franceinfo, lundi 18 mai, la réouverture des églises ne pourra pas se faire avant l'Ascension. 

Article rédigé par franceinfo
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L'archevêque de Rouen, Dominique Lebrun, au Vatican, le 10 avril 2019. (ANDREAS SOLARO / AFP)

"À moins de dix personnes, c’est un peu une question de bon sens", a réagi ce lundi 18 mai sur franceinfo Monseigneur Dominique Lebrun, archevêque de Rouen (Seine-Maritime), après la demande du Conseil d’État de lever l’interdiction absolue de réunion dans les lieux de culte en raison de son caractère disproportionné. Il salue cette décision "qui va dans le bon sens" et qui va permettre d’instaurer "un dialogue vrai et sincère qui tardait encore un peu".

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Cette reprise des cérémonies religieuses se fera sous certaines conditions dans les églises, "il y a des questions un peu techniques mais les prières ensemble vont vraisemblablement pouvoir reprendre, au moins pour dix personnes", se réjouit Monseigneur Lebrun. Pour respecter la distance physique, "la première des choses", il y aura "soit 4 mètres carrés par personne, soit une proportion avec des églises remplies au tiers" et "des gestes réduits au minimum". Sur le port des masques, l’archevêque estime qu’il ne sera pas nécessaire pendant la messe : "Moi, quand je célèbre la messe, je suis à dix mètres du premier fidèle" mais une visière pourra être utile pour la communion par exemple.

En revanche, il semble compliqué que ces mesures puissent prendre effet pour l’Ascension, "car il faut faire les choses sérieusement", rappelle l’archevêque. "Je dis aux fidèles, attendez les décisions". Le gouvernement a huit jours, accordés par le Conseil d’État, pour donner sa décision.

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