Covid-19 : de plus en plus de relâchement chez les jeunes, qui font la fête
La jeunesse française a soif de liberté. Les rassemblements festifs se multiplient et le couvre-feu est de moins en moins respecté. Illustrations samedi 12 juin au Pays basque et à Paris.
Au stade Aguilera, à Biarritz, samedi 12 juin, l'épilogue d'un match de rugby entre Biarritz et Bayonne a donné lieu à une explosion de joie incontrôlée sur la pelouse. Les supporters étaient plus nombreux que la jauge autorisée de 5 000 personnes, souvent sans masque et parfois sans avoir vu leur pass sanitaire contrôlé. Ce relâchement sanitaire a aussi été constaté à Paris sur les quais de Seine, au jardin des Tuileries et sur l'esplanade des Invalides à l'occasion d'une fête illégale.
Faut-il supprimer le couvre-feu ?
Ce désir de fête et de socialisation des jeunes est compris par les parents et les adultes. Face à ces fêtes spontanées, faut-il supprimer le couvre-feu si peu respecté ? Pour Serge Hefez, psychiatre, ce n'est pas la solution. "Il y a eu beaucoup de dépressions, beaucoup d'anxiété, de tentatives de suicide : il y a eu une vague psychiatrique qui a concerné principalement les 18-25 ans. Si le couvre-feu est ouvert, on va trouver d'autres espaces de transgression, peut-être que la fête va être encore plus violente, avec plus de produits, plus d'alcool", lance l'expert. Les forces de l'ordre ont reçu la consigne de disperser, si possible, chaque rassemblement festif non autorisé.
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