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Rentrée universitaire : des mesures inédites

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Rentrée universitaire : des mesures inédites
Rentrée universitaire : des mesures inédites Rentrée universitaire : des mesures inédites
Article rédigé par France 2 - M. Tissier, Y. Kadouch
France Télévisions

C’est aussi la rentrée universitaire : comment se passe-t-elle à l’heure du Covid 19, et de ses nombreuses règles sanitaires ?

Si les étudiants se frottent les mains, ce n’est pas seulement pour le plaisir de la rentrée. À Lille (Nord) comme partout en France, le masque est obligatoire, mais chaque établissement organise les règles de distanciation physique. Dans cet amphi, les premières années d’histoire ont été réparties en deux groupes. La fac a aussi acheté une caméra pour diffuser les cours magistraux dans une autre salle. "Nous avons maintenu les jauges complètes dans les enseignements de travaux dirigés, de travaux pratiques ou de laboratoires de langues ou d’informatique…", explique Lynne Frangié.

Les économies du confinement vite rattrapées par les surcoûts de la rentrée

Pour les professeurs et près de 3 millions d’étudiants, ce sont de nouvelles habitudes et de nouveaux métiers. À Toulouse (Haute-Garonne), une équipe de médiateurs en gilets oranges est chargée de gérer le flux des 22 000 étudiants. Le recrutement d’une quinzaine de médiateurs, la fourniture de masques pour le personnel et les enseignants pèsent sur le budget de la fac. "Pendant le confinement, on a fait quelques économies, puisqu’on a pas eu de chauffage, pas eu d’eau… mais quand je fais le différentiel entre économies et coûts, je suis à 1 million et demi d’euros de surcoûts", explique Corinne Mascala, président de l’Université de Toulouse 1. Près de 6 milliards d’euros sont prévus dans le plan de relance, afin de créer 30 000 places supplémentaires dans l’enseignement supérieur.

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