Réouverture des discothèques : un casse-tête pour les gérants
Il faudra présenter un pass sanitaire devant les discothèques qui rouvriront vendredi 9 juillet. Mais face aux clients qui n'auraient pas le précieux sésame, organiser et gérer des points de test antigénique semble très difficile pour les gérants des boîtes de nuit.
Jean-Christophe Ruon, gérant d'une discothèque à Deauville (Calvados), va enfin pouvoir rouvrir son établissement, vendredi 9 juillet, après plus d'un an de fermeture. "Aujourd'hui il est temps de retravailler, il est temps de revoir nos clients, il est temps de refaire la fête", estime le patron. Mais pour entrer, il faudra présenter un pass sanitaire sous la forme d'un QR code : la preuve d'une vaccination complète, un test PCR négatif de moins de 48 heures, ou un certificat de rétablissement du Covid-19.
La crainte des clients réfractaires
Ce pass sanitaire, c'est le sésame des fêtards. "On rentre dans la seconde, on n'a pas d'attente, c'est une sorte de collier d'immunité", résume-t-il. La boîte de nuit ne doit pas dépasser 75% de sa capacité d'accueil, mais les masques ne sont pas obligatoires. Des conditions encore trop strictes pour Farid El Yacoubi, le cogérant d'une discothèque en Aveyron. "Faire des tests antigéniques, contrôler ou refuser des clients parce qu'ils n'auraient pas fait le test, et qui ne veulent pas faire le test si on met un barnum, leur expliquer, me paraît impossible", lance-t-il. Certains gérants ont donc fait le choix de ne pas rouvrir leur établissement, vendredi 9 juillet.
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