Covid-19 : plusieurs pays rapatrient leurs citoyens confinés à bord du "Diamond Princess"

Article rédigé par Margaux Duguet, Pierre Godon
France Télévisions
Publié Mis à jour
Le navire de croisière Diamond Princess, en quarantaine au port de Yokohama (Japon), le 16 février 2020.  (BEHROUZ MEHRI / AFP)

Dimanche matin, quelque 355 passagers contaminés par le nouveau coronavirus ont été recensés sur le navire de croisière, bloqué au large du Japon. 

Ce qu'il faut savoir

Après les Etats-Unis, au tour du Canada, de l'Italie et de Hong Kong d'organiser le rapatriement de leurs ressortissants bloqués à bord du Diamond Princess. Alors que 355 cas de contamination au nouveau coronavirus ont été recensés parmi les passagers du navire de croisière, en quarantaine près de Yokohama (Japon), plusieurs pays ont décidé d'évacuer rapidement leurs citoyens du paquebot, dimanche 16 février. Suivez notre direct. 

Rapatrier ses ressortissants "le plus tôt possible". Washington a annoncé hier son intention d'évacuer les quelque 350 Américains à bord du Diamond Princess. Le gouvernement de Hong Kong a lui aussi déclaré vouloir rapatrier ses 330 ressortissants "le plus tôt possible", et les autorités canadiennes et italiennes ont pris une décision similaire. Les premiers départs en avion devraient avoir lieu dans la nuit de dimanche à lundi.

Près de 1 700 morts et plus de 68 000 cas de contamination. D'après un dernier bilan des autorités chinoises, dimanche, 1 665 personnes sont mortes du Covid-19 en Chine continentale, et 68 500 cas de contamination au nouveau coronavirus ont été recensés sur le territoire. 

Nouvelle vague de départs de Carry-le-Rouet. Après 14 jours de quarantaine, quelque 120 personnes évacuées de Wuhan et rapatriées en France ont commencé à sortir dimanche matin du centre de vacances de Carry-le-Rouet (Bouches-du-Rhône), où ils étaient confinés. 78 autres personnes en quarantaine à Aix-en-Provence doivent également quitter la ville dimanche. 

Un premier décès hors d'Asie, à Paris. Un patient chinois âgé de 80 ans est mort en France après avoir été infecté par le virus et hospitalisé à Paris, a annoncé la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, samedi. Il s'agit du premier décès lié à l'épidémie de pneumonie virale hors d'Asie.