Coronavirus : 166 décès en 24 heures en France, soit 24 760 depuis le début de l'épidémie
Les cartes de synthèse de suivi de l’épidémie montrent une évolution importante samedi : les tensions hospitalières en région Paca diminuent, ce qui entraîne le passage de l’ensemble de ses départements du orange au vert, sur la carte de synthèse.
Ce qu'il faut savoir
Le coronavirus a tué depuis le 1er mars 24 760 personnes en France, dont 166 au cours des dernières 24 heures, selon le dernier bilan de la direction générale de la santé, communiqué samedi 2 mai à 20 heures. La tension dans les services de réanimation s'est encore un peu allégée avec 51 personnes en moins. Plus de 25 800 personnes sont hospitalisées pour une infection Covid-19. Quatre régions (Ile-de-France, Grand Est, Auvergne Rhône Alpes, Hauts de France) regroupent à elles seules 72% des cas hospitalisés.
Un rebond en Italie après la prise en compte de morts hors hôpital. La péninsule a annoncé samedi le plus important nombre de décès en 24 heures depuis le 21 avril, avec 474 morts. Ce rebond intervient deux jours avant le début du processus de déconfinement du pays, mais s'explique par la prise en compte de 282 morts survenues en avril qui n'avaient pas été comptabilisées. Il s'agit de personnes décédées hors du milieu hospitalier en Lombardie, a expliqué la région du nord du pays, la plus touchée par la pandémie. Ce sont désormais près de 29 000 personnes (28 710) qui ont été tuées par le coronavirus dans la péninsule, premier pays frappé de plein fouet en Europe.
Le port du masque obligatoire dans les transports publics en Espagne. Le chef du gouvernement, Pedro Sanchez, a annoncé l'instauration de cette mesure à partir de lundi, pour éviter un rebond des contagions de nouveau coronavirus, alors que le pays entame son déconfinement progressif. Plus de 25 000 morts ont été recensés en Espagne, avec 276 décès supplémentaires imputés au coronavirus au cours des dernières 24 heures. Selon le ministère de la Santé espagnol, le total du nombre de victimes s'établit à 25 100 dans le pays depuis le début de l'épidémie. Le nombre total de contaminations est passé de 215 216 à 216 582, soit une progression de 1 366 nouveaux cas.
L'état d'urgence sanitaire prolongé en France. Il sera donc en vigueur jusqu'au 24 juillet. En outre, le projet de loi présenté en Conseil des ministres donne des précisions sur la mise en quarantaine et le placement à l'isolement. "La mise en quarantaine ne pourra être rendue obligatoire que lors de l'arrivée sur le territoire français", a affirmé le ministre de la Santé, Olivier Véran.
Le casse-tête de la réouverture des écoles. Le gouvernement est sous pression pour clarifier les modalités concrètes du déconfinement, notamment le casse-tête de la réouverture des écoles et la polémique sur la vente des masques. La "majorité des écoles" maternelles et élémentaires seront au rendez-vous du 11 mai, a affirmé Jean-Michel Blanquer au Figaro, avec un maximum de 15 enfants par classe. Mais certains maires ne veulent pas en entendre parler.
Des restrictions levées aux Etats-Unis. Malgré des bilans quotidiens toujours lourds, les Etats américains avancent dans la levée des mesures de restriction. Et ce, alors que le régulateur du médicament (FDA) a autorisé en urgence un antiviral expérimental, le remdesivir, qui d'après lui peut doper le rétablissement des malades. Pays le plus lourdement frappé avec près de 65 000 morts, les Etats-Unis totalisent plus de 30 millions de demandes d'allocation chômage depuis la mi-mars, un record historique.