Covid-19 : à compter de mardi, un test de moins de 48 heures obligatoire pour se rendre en Allemagne depuis la Moselle

Article rédigé par Juliette Campion, Yann Thompson
France Télévisions
Publié Mis à jour
Des policiers allemands contrôlent un véhicule tentant de passer la frontière depuis la Moselle, à Sarrebruck (Allemagne), le 16 mars 2020, lors du premier confinement lié au Covid-19. (OLIVER DIETZE / DPA / AFP)

C'est désormais officiel. Les frontaliers devront présenter un test négatif avec un prélèvement de moins de 48 heures, qui pourra être antigénique, s'ils souhaitent se rendre en Allemagne. Ils devront remplir une déclaration électronique à chaque entrée sur le territoire allemand, précise la préfecture de Moselle.

Ce qu'il faut savoir

Cette mesure allemande avait été critiquée par Paris, mais elle est désormais officielle. A compter de mardi, les personnes souhaitant traverser la frontière depuis la Moselle devront obligatoirement être en mesure de présenter un test négatif de moins de 48 heures, annonce la préfecture du département, dimanche 28 février, tout en précisant que ce test pourra être "antigénique".

Il sera également demandé de remplir une "déclaration électronique à chaque entrée sur le territoire allemand, selon des modalités à préciser". La préfecture ajoute toutefois que "cette déclaration peut aussi, en cas de nécessité, être réalisée sur papier libre". Enfin, "les entreprises publiques et privées de transport collectif ne pourront plus franchir la frontière", précise le communiqué. "Bus et tram entre la Sarre et la Moselle seront donc interrompus".

 Plus de 250 verbalisations dans les zones reconfinées. A Nice, les forces de l'ordre ont verbalisé 214 personnes samedi, rapporte France Bleu Azur, dont 136 qui étaient sorties sans l'attestation dérogatoire nécessaire. Dans la métropole de Dunkerque, ce sont 42 personnes qui ont été rappelées à l'ordre de la même manière.

 Le couvre-feu "fonctionne très bien", estime Jérôme Salomon. Dans une interview au JDD (article payant), le directeur général de la Santé, Jérôme Salomon, vante l'efficacité de la mesure, qui selon lui "répond bien à la problématique des rassemblements privés" et intéresserait même "beaucoup nos voisins."

Des députés demandent la réouverture des restaurants le midi. Dans une tribune publiée par le JDD (article payant), 42 élus de l'Assemblée jugent qu'une réouverture au déjeuner à partir du 30 mars, "pour ceux qui en font la demande" et "avec les procédures sanitaires adéquates" aiderait le secteur de la restauration et permettrait aux employés dont l'entreprise n'a pas de restaurant d'entreprise à "prendre une pause convenable".