: Replay Revivez les annonces d'Emmanuel Macron face au rebond de l'épidémie de Covid-19
Face à la progression du variant Delta, le chef de l'Etat a actionné lundi soir plusieurs leviers.
Ce qu'il faut savoir
Le très contagieux variant Delta va-t-il gâcher l'été ? Le président de la République a présenté, lundi 12 juillet à 20 heures, de nouvelles mesures pour tenter de juguler la reprise de l'épidémie de Covid-19. Cette adresse aux Français intervient après un nouveau conseil de défense sanitaire, réuni lundi matin. Si l'objectif initial de l'allocution d'Emmanuel Macron était de présenter les réformes à venir d'ici la fin de son mandat, la situation liée au coronavirus perturbe les plans du chef de l'Etat. Alors que 4 256 nouveaux cas ont été enregistrés dimanche, contre 2 549 une semaine plus tôt, l'Elysée a les yeux rivés sur les indicateurs épidémiques.
La vaccination obligatoire pour les soignants. Le chef de l'Etat a annoncé lundi la vaccination obligatoire pour les personnels soignant et non soignant des hôpitaux, cliniques, Ehpad et maisons de retraite, ainsi que pour les professionnels et bénévoles auprès des personnes âgées, y compris à domicile. Les personnes concernées "auront jusqu'au 15 septembre pour se faire vacciner". Après cette date seront mis en œuvre "des contrôles et des sanctions", a-t-il ajouté.
Une extension du pass sanitaire. Le pass sanitaire sera étendu "début août" aux cafés, restaurants, centres commerciaux, avions (vols intérieurs), trains, cars longs trajets et établissements médicaux, a précisé Emmanuel Macron. Les personnes de plus de 12 ans sont concernées.
L'assurance-chômage "pleinement mise en œuvre dès le 1er octobre". Outre les mesures sanitaires, cette allocution a également été l'occasion pour le président de présenter ses objectifs pour les dix derniers mois de son mandat, en particulier ses projets de réformes, notamment celle des retraites. "La réforme de l'assurance-chômage sera pleinement mise en œuvre dès le 1er octobre, autour d'une volonté simple : en France, on doit toujours bien mieux gagner sa vie en travaillant qu'en restant chez soi", a-t-il expliqué. Le Conseil d'Etat doit encore se pencher sur le fond de la réforme, après avoir suspendu son entrée en vigueur prévue le 1er juillet.