Elections reportées d'une semaine : "La tambouille politicienne d'Emmanuel Macron" a "fait perdre encore plus de temps", déplore Fabien Di Filippo
Le secrétaire général adjoint du parti Les Républicains estime qu'on "a suffisamment perdu de temps" autour de la question de la date des élections régionales et départementales.
Fabien Di Filippo, député de Moselle, secrétaire général adjoint du parti Les Républicains, a estimé mardi 13 avril sur franceinfo que "la tambouille politicienne d'Emmanuel Macron" a "fait perdre encore plus de temps". Après un temps d’incertitude, le Premier ministre va proposer de décaler d'une semaine le scrutin, pour qu'il se tienne les 20 et 27 juin.
"Je pense qu'on a suffisamment perdu de temps autour de ces questions. Il faut mettre le paquet sur les sujets essentiels, a-t-il déclaré. Dorénavant, c’est la vaccination, c'est la déprogrammation dans les hôpitaux. C'est toutes ces choses-là. La tambouille politicienne d'Emmanuel Macron nous fait perdre encore plus de temps. Ce n'est pas cette semaine supplémentaire qui va permettre de le rattraper"
Les maires de France, consultés par l’exécutif, sont favorables au maintien des élections en juin à 56%. Fabien Di Filippo parle de "camouflet" pour Jean Castex : "Son égo a pris un sérieux coup. Ce week-end, avec le camouflet d'hier, il attendait beaucoup pour la tambouille politicienne", dit-il.
"On ne peut pas confiner la démocratie"
Le député demande que le gouvernement prenne ses responsabilités. "Il ne veut pas perdre complètement la face, donc il va les décaler. Quand on assure que mi-mai les restaurants et les lieux de culture vont ouvrir, j'ose espérer que ce n'est pas une semaine qui va faire la différence et que l'État, dont c'est la compétence, arrivera à assurer des conditions à la fois pour nos assesseurs et à la fois pour nos votants", a-t-il affirmé.
Selon Fabien Di Filippo, la démocratie doit passer : "On ne peut pas confiner la démocratie. Regardez, tous les pays autour de nous ont voté. Et si on décalait encore les élections, vous croyez franchement qu'il sera possible, en pleine campagne présidentielle, de les tenir sereinement à l'automne ?", s'est-il interrogé.
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