Emmanuel Macron positif au Covid-19 : "Ça n'empêche pas le fonctionnement de l'Etat", selon Dominique Bussereau, l'ancien ministre des Transports
Dominique Bussereau, ancien ministre des Transports et président de l'Assemblée des départements de France, tempère sur franceinfo les conséquences sur le fonctionnement de l'Etat de l'état de santé du président de la République, testé positif au Covid-19.
"Ça n'empêche pas le fonctionnement de l'Etat", a expliqué jeudi 17 décembre sur franceinfo Dominique Bussereau, ancien ministre des Transports et président de l'Assemblée des départements de France. Emmanuel Macron a été testé positif au Covid-19 jeudi. Il est placé en isolement pendant sept jours, mais continuera d'assurer ses fonctions, a précisé l'Elysée. Le Premier ministre Jean Castex et Richard Ferrand, le président de l'Assemblée Nationale, considérés comme cas contacts, vont aussi être isolés.
"Il y a le téléphone, l'ordinateur, indique Dominique Bussereau. Ca n'empêche pas de poursuivre l'ensemble des activités. Ca ralentit l'agenda, mais aujourd'hui, on peut compenser avec des réunions en visioconférence." Le prochain Conseil des ministres est prévu le 21 décembre prochain : si Emmanuel Macron n'est pas en mesure de le présider, il peut être présidé par le Premier ministre : "On a connu cela quand Jacques Chirac s'est fait opérer, le Premier ministre avait réuni le Conseil des ministres à la place du chef de l'Etat, s'il ne le peut pas, c'est le numéro 2 du gouvernement qui peut l'assurer, précise Dominique Bussereau. Ce Conseil des ministre peut aussi être"reporté à une date ultérieure."
On est dans un période où l'activité est moindre, le Parlement va être en vacances, donc il n'y a plus à assurer la présence du Premier ministre et les principaux ministres.
Dominique Bussereauà franceinfo
Enfin, pour Dominique Bussereau, cette contamination d'Emmanuel Macron montre aux Français que "tout le monde peut être touché, y compris les puissants qu'on imagine surprotégés, surmédicalisés, sursurveillés". "Personne n'est à l'abri", conclut-il.
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