Le secteur aérien a du mal à se relever des deux ans de Covid-19. Le point avec le journaliste Paul-Luc Monnier, présent, mardi 10 mai, sur le plateau du 12/13.
Les compagnies aériennes peinent à se remettre de la crise du Covid-19. Easyjet vient ainsi d'annoncer qu'elle vendra moins de sièges dans ses appareils durant l'été, faute de personnel pour s’occuper de tous les clients, indique le journaliste Paul-Luc Monnier, présent, mardi 10 mai, sur le plateau du 12/13. La compagnie souhaite embaucher 1 000 pilotes en cinq ans, Ryanair 2 000 en trois ans, tandis qu'Air France recrutera 100 pilotes dès l'été.
Des conditions de travail pas toujours idéales
Au sol, la situation est également compliquée. "De longues files d'attentes sont redoutées cet été. Tous les aéroports manquent de bras", explique le journaliste. Rien qu'à Roissy et Orly, 4 000 postes sont à pourvoir. Pourquoi une telle pénurie de main d’œuvre dans l'aérien ? "Le trafic repart (…) plus fort que prévu, de quoi déstabiliser les compagnies et les aéroports qui ont taillé dans leurs effectifs pendant le Covid", indique Paul-Luc Monnier. Enfin, les conditions de travail, avec notamment des horaires décalés et des salaires peu attractifs, repoussent les candidats.
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