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En images Manifestants masqués, distanciation, fumigènes aux fenêtres… Le monde confiné célèbre la Journée internationale des travailleurs

Article rédigé par franceinfo
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A Paris, Marseille ou Nancy, certains ont bravé le confinement pour manifester brièvement. Ailleurs, en Grèce, en Turquie, au Brésil, au Pakistan, des rassemblements parfois beaucoup plus importants ont eu lieu.

Alors que la pandémie de coronavirus entraîne des mesures de confinement dans le monde entier, place l'économie dans une situation inédite et met en danger des millions de travailleurs, la France et de nombreux autres pays vivent un 1er-Mai très particulier.

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La Journée internationale des travailleurs et des travailleuses est habituellement marquée à travers le monde par des manifestations. Et si la plupart d'entre elles n'ont pas eu lieu cette fois-ci, certains ont tout de même choisi de se faire entendre, dans les rues, aux balcons ou ailleurs...

A Berlin (Allemagne), dans le quartier engagé de Friedrichshain, les actions ont commencé dès le 30 avril. Des manifestants ont allumé des fumigènes depuis leurs balcons pour protester contre le confinement, et notamment une règle interdisant les manifestations de plus de 20 personnes pour le 1er-Mai. (ODD ANDERSEN / AFP)
Le lendemain, ces travailleurs sud-coréens ont revêtu des combinaisons de protection pour manifester pour l'amélioration des conditions de travail à Séoul. (JUNG YEON-JE / AFP)
A Moscou (Russie), cet homme seul a traversé la place Rouge désertée en laissant flotter derrière lui un drapeau du Parti communiste. (YURI KADOBNOV / AFP)
En France, c'est devant l'hôpital de la Timone à Marseille que quelques dizaines de manifestants avaient choisi de se rassembler brièvement, pour demander notamment un meilleur financement de l'hôpital public. (CHRISTOPHE SIMON / AFP)
De petits rassemblements étaient organisés ailleurs en France, comme ici à Nancy (Meurthe-et-Moselle), où une quinzaine de personnes se sont retrouvées sur un parking, en gardant leurs distances. (FRED MARVAUX / REA)
A Paris, cet homme vêtu d'un gilet jaune était seul pour porter sa pancarte, sur laquelle était notamment écrit "Nous avons droit aux miettes, nous voulons 100%". (MARTIN BUREAU / AFP)
Ailleurs dans la capitale, place de la République, un petit rassemblement a été rapidement dispersé par la police dans la matinée. (MARTIN BARZILAI / HAYTHAM-REA)
A Athènes (Grèce), une foule impressionnante s'est réunie à l'appel du syndicat PAME, en respectant la distanciation sociale à l'aide de marquages au sol. Le gouvernement avait demandé aux syndicats de reporter leurs rassemblements, mais une autre organisation a même appelé en réponse à une grève générale dans le pays. (ALKIS KONSTANTINIDIS / REUTERS)
A Karachi, plus grande ville du Pakistan, ce sont des cercles tracés à la craie qui ont permis à ces manifestantes de garder leurs distances tout en brandissant leurs pancartes. (ASIF HASSAN / AFP)
En Turquie, la police est intervenue par la force pour déloger des manifestants sur la place Taksim d'Istanbul, symbole des mouvements d'opposition à Recep Tayyip Erdogan. (BULENT KILIC / AFP)
Ailleurs, les masques de protection sanitaires sont devenus des banderoles. Celui de cette manifestante à Beyrouth (Liban) clame "Révolution". L'épidémie a frappé le pays alors qu'il était déjà en proie à un mouvement de protestation, et le plonge dans une crise économique encore plus brutale. (MOHAMED AZAKIR / REUTERS)
"Nous sommes dans la rue depuis nos fenêtres", dit la pancarte de cette membre d'un syndicat basque qui, elle, est descendue sur une place de Pampelune (Espagne). (ANDER GILLENEA / AFP)
Ces habitants de Zurich (Suisse) étaient appelés à leurs fenêtres, non pas à 20 heures mais à 11 heures, pour un concert de casseroles, exprimant bruyamment leur demande d'une hausse des salaires des vendeurs et des soignants. (ARND WIEGMANN / REUTERS)
A Cuba, le Parti communiste au pouvoir a suspendu la tenue de ce qui est habituellement le plus grand défilé de l'année. Ce qui n'a pas empêché cette militante de placarder dans son quartier de La Havane des portraits du premier secrétaire du PC et ancien président du pays Raul Castro. (YAMIL LAGE / AFP)
A Sao Paulo, des soignants comme cette infirmière ont profité du 1er-Mai pour rendre hommages à leurs collègues morts en "héros" des suites du Covid-19. (AMANDA PEROBELLI / REUTERS)
A Thessalonique, deuxième ville de Grèce, ce défilé de membres du syndicat PAME le 1er mai 2020 a ressemblé aux manifestations habituelles, à l'exception des masques qui couvraient les visages. Mais, plus tôt, ces manifestants s'étaient rassemblées sur une place en respectant une distance de sécurité. (SAKIS MITROLIDIS / AFP)

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