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En première ligne : médecine à grande vitesse

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En première ligne : médecine à grande vitesse
En première ligne : médecine à grande vitesse En première ligne : médecine à grande vitesse (France 2)
Article rédigé par France 2
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Le transfert des patients n’est pas une opération simple et anodine. Il faut aménager les TGV, choisir les personnes dont l’état est grave mais permet un tel voyage. Le médecin Lionel Lamhaut, urgentiste à Paris, est chargé d’organiser ces missions.

Le médecin urgentiste Lionel Lamhaut est en première ligne face au coronavirus. Il coordonne les TGV médicalisés. “Chaque lit qu’on libère, c’est un respirateur de libre et donc peut-être une vie qui pourra être sauvée”, déclare-t-il. Le 26 mars, un premier TGV médicalisé a évacué 20 malades du coronavirus Covid-19 en réanimation de Strasbourg (Bas-Rhin) vers les Pays de la Loire. Le docteur Lamhaut est à bord, déjà préparé à l’exercice. “C’est quelque chose qui était travaillé depuis plus d’un an, on l’avait travaillé et conceptualisé pour un exercice de médecine catastrophe pour déplacer des patients lors d’un attentat”, confie-t-il.

“Des patients qui se sont stabilisés”

Quatre patients contaminés par le Covid-19 et en réanimation sont installés dans chaque voiture du train. Ils ont été choisis avec précaution. “On essaie de prendre des patients qui se sont stabilisés après la phase initiale qui souvent est très compliquée en réanimation. Après on peut les transférer, des transferts qu’on fait d’ailleurs très régulièrement avec les Samu d’un hôpital à un autre, pour aller d’un endroit où il n’y a plus de place de réanimation vers un autre où il y en a une”, poursuit le médecin urgentiste.

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