Erasmus : des étudiants dans l’impasse à cause de la crise sanitaire
En temps normal, 50 000 étudiants français profitent chaque année du programme Erasmus pour partir à l’étranger. Mais crise sanitaire oblige, combien pourront réellement vivre cette expérience dans les mois à venir ? L’incertitude plane.
Dans sa tête, elle s’y voyait déjà : Göteborg, la deuxième plus grande ville de Suède, point d’accueil de milliers d’étudiants étrangers. Jeanne Colin, 22 ans, étudiante en école de commerce, devait passer six mois là-bas à partir du mois d’août. Mais la crise du coronavirus est passée par là. Pas une surprise, mais malgré tout une certaine amertume, car si l’université suédoise qui devait accueillir la jeune femme a décidé d’annuler les échanges Erasmus avec la France, ce n’est pas le cas de tous les autres établissements du pays.
Prendre son mal en patience
Parmi les 50 000 jeunes Français qui partent étudier à l’étranger chaque année, des milliers voient leur projet contrarié par la pandémie. Annabelle Fohrer, elle, devrait être dans un endroit paradisiaque, sur l’île de Malte, à l’accueil d’un hôtel. Un stage de deux mois dans le cadre de son BTS tourisme. Fin avril, son stage est annulé à cause du coronavirus, mais son billet d’avion et son logement étaient déjà réservés. Sa mère se bat pour être remboursée. Pour passer le temps, la jeune fille suit des cours en visioconférence, avec comme espoir et horizon l’île de Malte, l’été prochain.
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