Gestes barrières : une association demande l'aide de l'Etat pour les colonies de vacances qui coûteront plus cher
L'application des gestes barrières dans les colonies de vacances cet été devrait engendrer des surcoûts. "Au minimum entre 10 et 15%", estime ce samedi sur franceinfo Anne Carayon. La directrice générale de l'association Jeunesse au Plein Air (JPA) demande l'aide de l'Etat pour ne "pas répercuter ce surcoût auprès des familles".
Faudra-t-il des stocks de masques cet été ? Les colonies de vacances auront-elles besoin de gel hydroalcoolique ? Les enfants devront-ils toujours se tenir à plus d'un mètre les uns des autres. C'est ce vers quoi les séjours de vacances se dirigent... et ce respect des gestes barrières devrait "au minimum" engendrer un surcoût "de 10 à 15%" selon Anne Carayon. La directrice générale de l'association Jeunesse au Plein Air (JPA), une confédération d'oeuvres laïques qui aide financièrement le départ des enfants en colonies de vacances, détaille sur franceinfo : "Il va y avoir un impact pour les organisateurs sur le fait qu'il faille des équipes d'animation plus étoffées, qu'il faille des équipes techniques aussi plus étoffées. Donc, on sait déjà qu'il va y avoir un impact sur le coût des séjours".
Une aide de l'Etat espérée
Anne Carayon en appelle donc à l'Etat car "nous ne souhaitons pas répercuter ce surcoût auprès des familles" et aussi parce que "nous ne savons pas combien de séjours vont pouvoir se tenir". Cette aide s'ajouterait au plan de soutien de l'Etat déjà annoncé pour le secteur au regard des annulations de colonies pendant les vacances de printemps.
La directrice générale de Jeunesse au Plein Air assure que les colonies de vacances se préparent déjà à accueillir les enfants en mettant en place les mesures sanitaires. Elles prévoient de "réapprendre des gestes", "désinfecter le coin dans lequel nous allons faire une activité", "se laver les mains très régulièrement", "nous avons prévu dans nos prévisions d'avoir quelques masques", mais elles restent "en attente de savoir à quel stade sera l'épidémie cet été. (…) J'espère qu'au mois de juillet et au mois d'août, la situation sera plus détendue qu'actuellement".
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