Grande distribution : la situation compliquée des employés durant le confinement
Il y a ceux qui reprennent le travail et ceux qui viennent de le perdre, embauchés l’espace de quelques semaines dans les supermarchés durant le confinement.
Durant le confinement, Julien, 25 ans, a travaillé à la caisse cinq heures par jour, dans un Monoprix parisien, sous le statut d’autoentrepreneur. Il a été recruté via une plateforme qui met en relation les travailleurs avec les entreprises. Il a ainsi passé deux mois sans contrats ni fiches de paie, tandis que l’entreprise le rémunérait sur facture, comme un prestataire de service payé à l’heure.
Jusqu’à 22% de charges
Si les règles sanitaires étaient les mêmes pour tous, Julien va comprendre la différence avec les autres types de contrats à la fin du confinement. Alors qu’il espérait un contrat, Monoprix n’a plus besoin de ses services. "J’aurais aimé qu’ils me proposent un contrat, que ça soit un CDD, un CDI", raconte le jeune homme. En tant qu’autoentrepreneur, il va devoir payer ses charges, jusqu’à 22% de ce qu’il a gagné.
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