Grandes surfaces : le recours à l’excès à des autoentrepreneurs
Et si la crise sanitaire avait été aussi l’occasion pour certaines entreprises d’avoir recours à une main d’œuvre d’un genre nouveau ?
En plein confinement, des enseignes de grande distribution ont fait appel à des autoentrepreneurs. Parfois quelques heures pour renforcer les effectifs, jusqu’à plusieurs semaines pour remplacer des absents. À la caisse, en rayon ou dans les entrepôts pour préparer les commandes, ces autoentrepreneurs ont fait le même travail que les salariés classiques, sauf qu’ils ont été recrutés en quelques clics sur des sites internet dédiés.
“Un client ne ferait pas la différence entre moi et un salarié”
Des plateformes qui mettent en relation des jeunes à la recherche de petits boulots avec des entreprises qui ont besoin de travailleurs dont elles peuvent se séparer du jour au lendemain. Au passage, les plateformes prennent 20% de commission à chaque mission. “On était comme un salarié normal. Même boulot, même compte à rendre. Même argent dans la caisse. C’était tout pareil. Un client ne ferait pas la différence entre moi et un salarié”, explique Julien, 25 ans qui a travaillé en caisse cinq heures par jour chez Monoprix.
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