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Guadeloupe : des élus déplorent "le climat de terreur"

A l'issue d'une réunion jeudi, une cinquantaine d'élus locaux ont dénoncé "les atteintes inadmissibles à l'intégrité physique de nombreux professionnels de santé".

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le CHU de Pointe-à-Pitre en Guadeloupe, le 3 septembre 2021.  (CARLA BERNHARDT / AFP)

Des élus guadeloupéens "déplorent le climat de terreur" dans un communiqué diffusé jeudi 16 décembre, alors qu'une grève générale, émaillée de violences, se poursuit depuis un peu plus d'un mois en Guadeloupe à l'appel d'un collectif contre l'obligation vaccinale.

A l'issue d'une réunion jeudi, une cinquantaine d'élus locaux ont dénoncé "les atteintes inadmissibles à l'intégrité physique de nombreux professionnels de santé".

Mercredi, les bureaux du directeur du CHU de la Guadeloupe et son équipe ont été pris pour cible, selon la direction de l'établissement jeudi. "Une demi-douzaine d'hommes portant des masques chirurgicaux" ont lancé "deux gros cailloux" contre la fenêtre du bureau du directeur de l'établissement, Gérard Cotellon, qui y était présent, selon la direction du CHU.

L'entrée du CHU entravée à Pointe-à-Pitre

Dans un communiqué diffusé jeudi après-midi, la direction du CHU déplore aussi que l'accès principal à l'établissement est "à nouveau entravé par les organisations syndicales qui filtrent l'entrée".

"Les malades accèdent difficilement à l'établissement, les fournisseurs et entreprises extérieurs sont refoulés", déplore encore ce communiqué, dénonçant "une situation qui n'a que trop duré".

Dans un tweet diffusé jeudi soir, le ministre de la Santé Olivier Véran a mentionné le courage du directeur du CHU "face aux menaces ainsi qu'aux insultes honteuses" de Jean-Luc Mélenchon. Le chef de file de La France insoumise a rencontré le collectif d'organisations syndicales mobilisé contre l'obligation vaccinale et tenu un meeting ayant réuni environ 900 personnes selon les médias locaux. 

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