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Les facteurs et les travailleurs frontaliers face au coronavirus

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Article rédigé par franceinfo, Gérald Roux
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Les facteurs continuent leurs tournées en période de confinement pour assurer la distribution du courrier. Ci-contre dans l'Aube, le 18 mars 2020. (PASCAL BROCARD / MAXPPP)

La direction de La Poste assurait lundi 16 mars que 80% des facteurs travaillaient. Dans toute la France, des facteurs ont fait jouer leur droit de retrait en raison des craintes de contamination au coronavirus et de l’absence de protection. La direction attend du gel hydro-alcoolique pour le distribuer ensuite. Dans les bureaux de poste, des mesures ont été prises pour mieux protéger les personnels mais peu de bureaux sont ouverts par rapport à la normale : seulement 1 600 sur 7 700 d’après la direction de La Poste, lundi 16 mars. De plus, les bureaux sont concentrés sur les opérations prioritaires : services bancaires, avec les retraits d’argent, et le retrait des colis et lettres recommandées.

Comment ça se passe pour les travailleurs frontaliers ?

Avec les contrôles aux frontières, le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner a rappelé que les travailleurs frontaliers peuvent continuer d’aller et venir avec un justificatif de domicile et un justificatif d’emploi. Dans la réalité, les frontaliers sont soumis aux mesures de confinement prises des deux cotés des frontières : les déplacements vers le lieu de travail ne sont possibles que si l’activité professionnelle ne peut pas se faire par télétravail.

Ensuite, il faut pouvoir passer de l’autre côté de la frontière. En Suisse par exemple, de nombreux postes frontières ont été fermés. Devant les bouchons aux points de passage, les autorités helvétiques veulent donner la priorité aux personnels soignants venus de France. Elles vont créer des voies prioritaires en fonction du job des frontaliers.

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