Coronavirus : "il faut porter le masque tout le temps", "même dans la rue", affirme Patrick Pelloux
Le président de l’association des médecins urgentistes appelle les autorités à être "moins timorées" qu'au mois de mars au sujet des masques. Recommandant aussi le lavage des mains toutes les heures, il pense que l'on pourra éviter que l'épidémie "ne remonte".
Alors que la direction générale de la santé s'inquiète d'une "nette augmentation" des contamination au coronavirus, le président de l’association des médecins urgentistes, Patrick Pelloux estime qu'il faut aller plus loin dans l'obligation du port du masque."Il faut dire aux gens : il faut porter le masque tout le temps", "même dans la rue", a-t-il déclaré sur franceinfo, samedi 25 juillet."Il va falloir à un moment prendre la décision de dire aux gens de porter le masque tout le temps, de se laver les mains au savon ou au gel hydroalcoolique toutes les heures, et d'avoir la distanciation physique", a-t-il conseillé.
Avec ces armes-là, on est sûr qu'on pourra éviter que l'épidémie en France ne remonte.
Patrick Pellouxà franceinfo
Même si différents indicateurs signalent une reprise de l’épidémie en France, "nous ne sommes pas sur le début de la flambée" du virus, selon le médecin urgentiste au SAMU de Paris. "Même si certains essayent de comparer les chiffres par rapport au mois de mars, on n’est pas sensiblement sur la même chose", a-t-il estimé. "En mars, on a été très timorés sur l'obligation du port du masque, souvenez-vous. Là, c'est différent. Là, on a obligé le masque à être porté partout."
Ce qui est rassurant, c'est qu'un jour ou l'autre, l'épidémie va s'arrêter. Donc, on arrêtera de porter des masques. Ça, c'est une certitude.
Patrick Pellouxà franceinfo
Depuis le lundi 20 juillet, le port du masque est désormais obligatoire dans les lieux publics clos, sous peine de se voir notifier une amende de 135 euros. Mais certaines collectivités ont décidé d'aller plus loin en publiant des arrêtés imposant le masque dans la rue, comme au Mont-Saint-Michel ou dans les allées des marchés, au Touquet par exemple.
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