Port du masque : quand la justice s'en mêle
Plusieurs grandes villes ont été forcées d'assouplir leurs arrêtés sur le port obligatoire du masque à l'extérieur par des tribunaux administratifs.
Il ne cesse de diviser. Dans plusieurs grandes villes et communes de France, le masque a d’abord été imposé partout, tout le temps. Puis, quelques jours plus tard, la justice a imposé à plusieurs préfets d’assouplir leurs arrêtés. C’est le cas à Strasbourg (Bas-Rhin) et à Lyon (Rhône). La préfecture du Rhône devra, avant mardi, préciser les lieux et plages horaires où le masque est obligatoire. Chez les habitants, désorientés, les avis divergent.
"Pas une victoire des anti-masques pour autant"
"En quoi cela gêne t-il que l’on porte pas de masque quand on est au fin fond d’une impasse, à 23 heures, seul ?", interroge l’avocat Sebastien Bracq. Les communes les moins densément peuplées devraient donc logiquement être les premières concernées par ces éventuels assouplissements. "Pas une victoire des anti-masques" pour autant, estime Nicolas Hervieu, juriste et enseignant à Sciences Po. Après Strasbourg et Lyon, la justice devra examiner d’autres recours, dans des villes comme Paris ou Nice (Alpes-Maritimes).
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